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Terrain et Homéostasie

    Vignette d'un paysage illustrant la notion de terrain dans l'article de Julie Mendribil

    Une des missions de la Naturopathie est d’aider l’organisme à garder ou à retrouver un terrain équilibré, en homéostasie. Après avoir vu ce qu’est la Naturopathie, nous allons ici parler de ces deux notions fondamentales : le Terrain et l’Homéostasie. 

    Terrain et homéostasie

    Le Terrain

    En Naturopathie, le terrain est l’état d’un individu à un moment précis, défini par son équilibre physique, psychologique et mental. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte, notamment :

        • la constitution de la personne, liée à son hérédité,
        • son tempérament, lié à ses habitudes de vie,
        • et enfin son niveau de toxémie, autrement dit la quantité de toxines présentes dans son organisme.

    Ainsi, chaque individu possède un terrain qui lui est propre. Nous naissons tous avec un cerveau, deux poumons, deux yeux et un estomac, mais la capacité fonctionnelle d’un organe est différente chez chacun d’entre nous. 

    Les principales composantes du terrain sont donc : 

          • organique : lié au fonctionnement de chaque organe, y compris des émonctoires
          • congénitale : hérédité 
          • neuropsychique : système sympathique et parasympathique 
          • endocrinienne
          • humorale : les humeurs sont les liquides de l’organisme : le sang, la lymphe, le liquide intracellulaire et le liquide extracellulaire
          • structurelle : os, muscles, articulations… 
          • immunitaire 
          • microbienne : écologie interne, micro-organismes, flore intestinale 

    L’homéostasie

    Les cellules de notre organisme baignent dans un liquide transparent appelé liquide interstitiel. Il représente environ 25% du volume total de l’organisme. On peut le voir s’écouler à l’occasion d’une très légère blessure superficielle. Les cellules y puisent les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner, et elles y rejettent les déchets qu’elles produisent. Ce liquide provient du passage des constituants du plasma sanguin à travers la paroi des capillaires sanguins. Il retourne ensuite au sang sous forme de lymphe, drainée par les vaisseaux lymphatiques. Ces 3 liquides extracellulaires : sang, liquide interstitiel et lymphe constituent le milieu de vie de nos cellules, qu’on appelle notre « milieu intérieur ». 

    Notre organisme possède la capacité de maintenir la constance des conditions de vie de notre milieu intérieur, quel que soit l’environnement extérieur. C’est ce qu’on appelle « l’homéostasie ». Ceci est rendu possible grâce à des mécanismes physiologiques régulateurs qui agissent notamment sur :

              • la température du corps,
              • la glycémie c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang,
              • la concentration en minéraux : sodium, calcium, potassium…
              • la pression artérielle,
              • le pH,
              • la pression osmotique

    Ainsi, chaque fois que sous l’influence de variations du milieu extérieur, une variable du milieu intérieur s’écarte de sa valeur normale, des mécanismes régulateurs s’enclenchent pour ramener cette variable à sa sa valeur d’équilibre. 

    Pour conclure…

    Maintenant que nous avons défini ces notions importantes que sont le terrain et l’équilibre de notre milieu intérieur grâce à l’homéostasie, vous voilà armés pour aborder le prochain article sur les déchets et les émonctoires ! 


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